Adnan Abu Walid Sahraoui, le porte-parole du MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest), a annoncé l’échec des négociations entamées avec l’Algérie. Cette annonce fait craindre le pire pour les sept otages algériens détenus par le mouvement armé à Gao, dans le nord du Mali.
Les otages algériens, le Consul d’Algérie et ses six collaborateurs, ont été enlevés le 5 avril dernier à Gao, quelques jours après la prise de contrôle du Nord du Mali par plusieurs groupes armés parmi lesquels le MUJAO bien sûr, mais également AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) ainsi que le mouvement de rébellion touareg MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad). Le MUJAO, qui détiendrait également deux espagnols et une italienne enlevés dans l’ouest de l’Algérie, avait annoncé il y a de cela une semaine son désir de négocier une libération des otages algériens. Cette annonce qui apportait du baume au cœur des familles des otages faisait suite à celle de Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, selon laquelle des perspectives réelles pour une fin heureuse de cette prise d’otages pouvaient déjà être envisagées.
Pour le moment, rien n’a filtré sur les raisons de l’échec des négociations du côté algérien. Le groupe armé MUJAO a simplement affirmé dans le bref communiqué qu’il a adressé à l’AFP (Agence Française de Presse) que la délégation algérienne qui a participé aux négociations a refusé en bloc ses revendications sans toutefois préciser la nature ni la teneur de ces revendications.
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