La porte-parole du département d’Etat américain Victoria Nuland a annoncé vendredi 11 mai dernier que les Etats-Unis reprenaient en partie leurs livraisons d’armes à Bahreïn, qu’ils avaient suspendu après la répression des manifestations de l’opposition dans ce pays.
Le Bahreïn a depuis un peu plus d’un an recours de manière récurrente à la violence pour réprimer un mouvement contestataire qui a pris naissance dans les premiers mois du printemps arabe. Le brusque mouvement de contestation a été réprimé de manière tout aussi brusque et violente par les autorités du pays, avec en plus le concours de l’Arabie saoudite. Depuis, la contestation se poursuit de manière latente. En novembre dernier, une commission d’enquête indépendante a recensé 35 morts dans la répression au Bahreïn et dénoncé un usage excessif et injustifié de la force alors que de son côté, Amnisty international dénombre 60 morts depuis le début de le début du mouvement dans le pays. Le mois dernier, le Congrès américain annonçait dans un rapport la suspension des livraisons d’armes par les Etats-Unis au Bahreïn.
Les armes dont les livraisons vers le Bahreïn ont repris n’ont pas été spécifiées par la porte-parole du Département d’Etat. Par contre, celles qui sont toujours suspendues l’ont été. Il s’agit des missiles anti-chars et des véhicules tout-terrains Humvees. Les Etats-Unis ont annoncé cette reprise partielle des livraisons d’armes vers le Bahreïna alors que le prince héritier bahreïni Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa était en visite dans le pays.
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