La Chine va verser 43 milliards de dollars américains au Fonds Monétaire International (FMI). Un effort face à la crise de la zone euro strictement assujetti aux conditions émises par les pays émergents.
Comme la plupart des pays émergents, la Chine a enfin dévoilé le montant qu’elle compte fournir au FMI. Cette information a filtré au sommet du G20, se déroulant à Los Cabos au Mexique. C’est dans ce cadre que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont fait savoir les conditions préalables à leurs contributions. Leur principale revendication demeure d’avoir plus de poids au sein du FMI. Ainsi, les émergents, la Chine y compris, veulent bien financer l’institution financière internationale « en prévision que les réformes convenues en 2010 soient mises en œuvre dans les délais, y compris une réforme complète des droits de vote et quotes-parts », ont-ils fait savoir dans un communiqué conjoint. Néanmoins, l’Europe sait que les émergents souffrent également de sa crise. Ils ont donc grand intérêt à ce que les choses aillent mieux. D’où, la pression mise sur le FMI s’abaisse quelque peu. Par ailleurs, les émergents ne mobiliseront les ressources que lorsque celles existantes « seront considérablement utilisées », ont-ils prévenu.
En dehors de la Chine, le Brésil, l’Inde et la Russie vont contribuer à hauteur de 10 milliards de dollars américains tandis que l’Afrique du Sud versera 2 milliards de dollars américains au FMI. Celui-ci est à la recherche de 430 milliards de dollars américains. Grâce à la mobilisation d’autres pays émergents à part ceux des BRICS et, également, des pays développés dont ceux de l’Union Européenne, 456 milliards de dollars américains devraient être réunis.
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