Du fait des sanctions internationales, le pays a perdu la moitié de ses revenus pétroliers. C’est ce qu’a affirmé le ministre iranien de l’Economie devant la presse locale.
« L’Iran fait face à une baisse de 50 % de ses revenus pétroliers à cause des sanctions », a déclaré l’autorité iranienne à la télévision nationale selon le quotidien Jomhuri Eslami. Le ministre a précisé que le pays a du mal à rapatrier les devises issues de ses transactions pétrolières. Quoi qu’il en soit, cette baisse constitue un manque à gagner plus que considérable pour un Etat dont la moitié des revenus proviennent du pétrole. L’Iran est frappé d’un embargo bancaire et pétrolier par les USA et l’Union Européenne. Ces deux blocs du monde développé soupçonnent le pays asiatique de financer un programme nucléaire militaire au moyen de ses recettes pétrolières. Des allégations que Téhéran a constamment et fermement rejetées. Quoi qu’il en soit, la production pétrolière de l’Iran est en chute libre. Cela se fait sentir notamment dans les exportations : d’après l’Agence Internationale de l’Energie, ce pays n’écoulait plus qu’1,3 million de barils de brut au quotidien au courant du mois dernier. Il y a un an, l’Iran en exportait un million de plus.
L’Iran ne pourra sortir de cette situation que si elle accepte de coopérer avec les puissances occidentales. C’est que Téhéran ne semble pas encore prêt à faire. Pour preuve, une mission de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) y a effectué une visite la semaine dernière. Mais, cette délégation n’a pas pu se rendre sur le site nucléaire de Parchin. Cette base militaire iranienne aurait été le lieu d’essais de détonateurs de principes proches à ceux utilisés dans la conception d’une arme nucléaire.
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