Aerolia, le N° 1 français pour les aérostructures table sur la croissance externe pour réaliser un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros (3,75 milliards de dollars) à l’horizon 2020. Un objectif difficile à atteindre tant la filiale française d’EADS, spécialisée dans la production de sous-ensembles de pointe, est confrontée à une forte concurrence.
Comme c’est le cas pour bon nombre d’entreprises, Aerolia a annoncé ces visées en ce début d’année. Ainsi, son président, Christian Cornille, entend réaliser une opération de croissance externe d’ici juin 2013. A cette date se tiendra le Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris-Le Bourget. Un rendez-vous auquel Aerolia veut se rendre de la plus belle des manières : « face au géant Spirit, il y a beaucoup d’opérations de consolidation, nous ne devons pas être absents de ce mouvement », a déclaré le patron de la succursale d’Airbus. Et de préciser, « sur les 3 milliards (d’euros) de chiffre d’affaires visés en 2020, 50% proviennent de la croissance interne, le reste devrait venir de la croissance externe ».
Aerolia a clôturé l’année dernière avec un chiffre d’affaires d’1,022 milliard d’euros (1,28 milliard de dollars). Ce qui correspond à une croissance de 51% depuis son lancement en début 2009. Même si l’entreprise arrive à tripler cette performance, elle pourrait demeurer loin derrière son principal concurrent. En effet, l’américain Spirit Aerosystems, géant de la conception des fuselages pour avions, mène la barque avec 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Après ce géant viennent 12 autres concurrents plus modestes avec des ventes situées entre 1 et 2 milliards d’euros. Enfin, le reste du marché est détenu par plusieurs entreprises dont le chiffre d’affaires oscille entre 500 millions et 1 milliard d’euros.
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