Le DHKP-C, formation politique radicale d’extrême gauche en Turquie, a revendiqué samedi sur son site internet l’attentat commis un jour avant contre l’ambassade américaine à Ankara.
Le vendredi dernier, cet attentat-suicide a secoué la capitale administrative turque : « il y a eu 2 morts, le kamikaze et un agent turc de sécurité. Une femme qui était là pour suivre une demande (de visa) a été blessée », indiquait Alaaddin Yüksel, le gouverneur d’Ankara, à la presse. Cette jeune femme, journaliste de formation, a été admise en soins intensifs pour blessure à la tête. Juste après l’attaque, certaines autorités turques soupçonnaient déjà l’extrême-gauche. En revendiquant l’attaque le lendemain, le DHKP-C leur a donné raison. Sur la page web du site internet Halkin Sesi (la voix du peuple), on peut voir la photo du kamikaze en question. Debout devant la bannière du parti radical, il est muni d’une ceinture d’explosif et d’une mitraillette. D’après les médias, il se nommait Ecevit Alisan Sanli et était âgé de 40 ans. Pire, le DHKP-C se gargarise de son forfait : « nos enfants sont notre gloire », a déclaré cette formation dans un communiqué. Ce, tout en accusant les USA, « bourreau des peuples », d’être responsable de « massacres » commis par la Turquie, son allié au sein de l’Otan, dans d’autres Etats à l’instar de la Syrie, de l’Egypte, de la Libye, de l’Irak et de l’Afghanistan.
Dans la même adresse, le DHKP-C a menacé de frapper d’autres représentations diplomatiques américaines se situant en Turquie. Avant cela, le communiqué ironisait sur le fait que les Etats-Unis affirment que leurs ambassades sont les mieux protégées dans le monde.
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