D’après le Financial Times le Qatar pourrait signer jusqu’à 10 milliards de livres (14 milliards de dollars américains) d’investissements au Royaume-Uni. Aussi, est-il en pourparlers avec le gouvernement britannique.
C’est à se demander qu’est-ce qui peut arrêter le Qatar. Le richissime Etat du Golfe n’en finit pas d’investir en Europe. Tout juste après la Grèce, c’est au tour du Royaume-Uni. Doha compte y développer des projets d’infrastructures en particulier : entre la construction de centrales énergétiques à gaz ou à vent (éolienne) et la mise en place de lignes ferroviaires supplémentaires en passant par le traçage de nouveaux axes routiers, les initiatives prévues ne sont pas les moindres. En tout cas, cela fait les affaires du gouvernement britannique, qui sollicite actuellement un apport financier international. Etant plongé dans la récession, l’Etat européen ne dispose que d’une marge de manœuvre budgétaire très faible.
Quant à l’historique de la collaboration entre les deux parties, elle est marquée de quelques hauts-faits : ainsi, par exemple, le Qatar a soutenu financièrement l’édification du Shard, gratte-ciel londonien et, accessoirement, le plus haut du Vieux continent, à hauteur de 95 % de la facture. A côté de cela, ce pays du Golfe est non seulement propriétaire de l’enseigne de luxe Harrods mais aussi détenteur de parts dans l’établissement financier Barclays. Enfin, en acquérant 20 % du gestionnaire de l’aéroport d’Heathrow BAA, Doha vient de faire son entrée dans les infrastructures britanniques. Toutefois, tout cela ne semble pas suffire au Qatar, qui vise encore plus loin.
A présent, le Royaume-Uni et son interlocuteur qatari doivent finaliser les détails concernant la structure de ce fonds d’investissements et les retours subséquents.
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