Le maire de la commune française de Castelnaudary vient tout simplement de quitter le parti socialiste. A ces propos, il reste socialiste idéologiquement mais ne s’identifie plus au parti de François Hollande.
La raison principale de cette défection est la fermeture du commissariat de sa ville. Le ministre de l’intérieur procède à un redéploiement de la gendarmerie et de la police à travers tout le pays. Pour ce qui est de Castelnaudary, elle passe en zone de gendarmerie. L’élu socialiste se révolte pour ne pas avoir été consulté par le ministre, alors qu’il avait initié un dialogue avec ce dernier, sans toute fois avoir de réponse.
Pour les observateurs, cette décision n’est pas anodine, elle reste mûrement réfléchit. Derrière cet élan de révolte, il faudrait reconnaître qu’il devient difficile pour les élu locaux de s’identifier au parti socialiste dans sa globalité. La crise y est pour beaucoup, et, les solutions apporter par l’actuel exécutif ne semble pas améliorer la situation. La cote de popularité du président de la république est plus bas que jamais et au grand damne du parti, quelques scandales font les choux gras des journaux.
Bien qu’il ne s’agisse que de la première année, l’impact de la situation sur la psychologie de la population reste négatif. Dès lors, une affiliation au parti socialiste est aujourd’hui plus dévastatrice que constructif pour un élu local. En rendant sa carte de membre du parti, Patrick Maugard se dédouane également du bilan global du parti, et ne devient comptable que de ses propres choix sur le plan local.
Cependant, cette décision demeure risquée pour l’élu.D’ici aux prochaines municipalités, personne ne saurait prédire avec exactitude l’évolution de la situation macroéconomique et sociale du pays. Si elle venait à s’améliorer l’image du parti en sortira grandi et certainement que ce dernier n’oubliera pas de si tôt l’affront de monsieur le maire.
