La sécurité dans le sahel est plus qu’une priorité et mobilise beaucoup des ressources. En effet au cours de sa visite d’une journée mardi à Alger, le nouveau chef du gouvernement tunisien, Ali Larayedh met en avant la volonté de promouvoir la coopération sécuritaire avec l’Algérie. Les Etats Unis s’impliquent dans ce combat dans la mesure où leurs intérêts sont menacés.
A l’arrivée en Algérie, M. Larayedh s’est dit confiant quant à l’avenir du partenariat entre les deux pays en mentionnant que la sécurité de l’Algérie et de la Tunisie est une question commune. La situation est critique et les faits parlent d’eux même : six militaires et gendarmes tunisiens ont été blessés, hier, par l’explosion de mines au deuxième jour d’une opération contre des terroristes à proximité de la frontière algérienne, selon le ministère de l’Intérieur tunisien.
Pour cela, le responsable tunisien a eu avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, des entretiens relatifs à la coopération dans le domaine de la sécurité. Concrètement, les deux pays se sont entendus sur la nécessité d’approfondir la coopération bilatérale pour faire face aux menaces qui pèsent sur les frontières et de lutter contre le terrorisme. Cette coopération consistera en échanges d’expertises en matière d’instruction et de formation militaires.
Par ailleurs, la sécurité fragile ne préoccupe pas seulement l’Algérie et la Tunisie. La Libye est aussi visée par des attenats terroristes. En effet, les Etats Unis d’Amérique ont décidé d’agir après l’attaque de septembre dernier qui a couté la vie à leur ambassadeur à Tripoli. C’est pour cette raison qu’une force spéciale de 500 Marines, en permanente alerte, a été placée dans le sud de l’Espagne. Cette force d’intervention rapide pourra intervenir en cas d’urgence pour une évacuation de ressortissants américains à titre d’exemple.
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