Royaume-Uni : Tesco entre national et international

287950_un-supermarche-tesco-a-birkenhead-en-mars-2012D’après une récente publication, Tesco a réalisé, sur les trois premiers mois de l’année,  des ventes peu fameuses à l’international. Pourtant, le géant britannique de la grande distribution visait plutôt à améliorer ses résultats au sein du Royaume-Uni.

D’environ 4,6 %, telle est la proportion de la chute du chiffre d’affaires à magasins comparables et hors essence du distributeur au niveau international. Et, c’est plus précisément en Europe de l’Est que Tesco a connu de sérieux revers : pour preuve, en République Tchèque et en Pologne, l’activité de la multinationale a dégringolé respectivement de 9 % et 8,2 %. Toutefois, la palme du recul est à aller chercher en Turquie (-15,5 %). Pour montrer les difficultés que Tesco a éprouvées sur le Vieux Continent au cours de ce trimestre, ce n’est qu’en Hongrie qu’une hausse de 0,2 % des ventes est constatée.

Situation similaire dans toute l’Asie, où le groupe de distribution n’a pu éviter une énième déconvenue qu’en Malaisie. D’après certaines analyses, ce dernier continent subit, dans son intégralité, les effets du ralentissement économique de la Chine. Pire, l’Asie, qui guidait, il y a peu, la croissance mondiale, n’est pas non plus sur le point de redécoller.Entre temps, Tesco avait pour objectif de redorer son blason au Royaume-Uni. Ce qui explique notamment son prochain départ des USA, où il compte céder sa chaîne de magasins locale, Fresh&Easy. C’était sans s’attendre à des chiffres aussi décevants à l’international.

A présent, peut-être sera-t-il préférable pour Tesco de faire tout son possible pour retrouver la croissance en Asie et stimuler ses activités dans les pays aux chiffres dérisoires. En tout cas, le responsable du groupe s’est d’ores et déjà engagé à promouvoir la reprise du non-alimentaire en Grande-Bretagne.