Décidément, l’ex collaborateur de la NSA, Edward Snowden aura causé beaucoup plus de mal qu’il ne l’avait imaginé. Dans le cadre de la coopération de libre échange entre l’Europe et les USA, la France veut suspendre toute négociation jusqu’à ce que l’oncle Sam fournisse des explications claires sur l’espionnage du site de l’Union européenne sur son territoire.
L’Allemagne par contre est resté pragmatique et souhaite débuter les négociations dès la semaine prochaine comme prévu. Berlin est dans une logique où il faudrait traiter les deux dossiers séparément alors que Paris estime que c’est un moyen de pression qu’il faudrait utiliser pour obliger les Etats Unis à réagir, autrement La première puissance mondiale userait de tout ses moyens pour noyer l’affaire. Selon la porte parole du gouvernement français, il ne s’agit aucunement d’annuler les négociations, au contraire son pays demande que l’on suspende les négociations juste pour 15 jours,
Malgré la rudesse apparente de la position française, celle-ci reste cohérente. En effet, le président Hollande pense que pour un meilleur climat de confiance dans les négociations d’affaires, il est important que les deux partis puissent mettre au clair cette affaire d’espionnage qui jette le doute et le discrédit sur la fiabilité du partenaire américain. Cependant, avant d’aller voir les USA, les pays européens devront d’abord coordonner leurs positions et parler d’une voix unie.
Par ailleurs, l’opinion pense qu’il s’agit d’un jeu de dupe. Tous les services de renseignement se surveillent mutuellement et espionne les autres à la moindre occasion l’indignation des autorités française n’est qu’un moyen pour mettre la question sur la table et rappeler que celui qui se fait prendre doit payer le prix fort.
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