L’Union Européenne (UE) a décidé mercredi d’interdire la vente des Mercedes Classe A, Classe B et SL non équipés d’un nouveau gaz réfrigérant. Ce que l’allemand Daimler n’est pas prêt d’accepter.
Depuis le 1er janvier dernier, tous les constructeurs automobiles sont obligés de doter leurs véhicules d’un système de climatisation au R1234yf. Adopté par l’Union Européenne en 2006, ce gaz présente l’avantage d’émettre moins de CO2 que le R134a, l’ancien gaz. Un impératif auquel Daimler s’était plié. Mais, les ultimes tests de sécurité ayant accusé un risque d’incendie, il a décidé de continuer à utiliser l’ancien gaz. Ce qui a été homologué en Allemagne et non en France. En effet, depuis le 12 juin dernier, l’Hexagone a interdit la vente des modèles Mercedes non conformes à la réglementation en vigueur.
Une position soutenue par la rencontre d’experts nationaux, réunis mercredi sous l’égide de la Commission de l’UE. Celle-ci a simplement recommandé que « des mesures soient prises pour que tous les nouveaux modèles commercialisés soient mis aux normes et que ceux qui ne le sont pas soient retirés du marché, comme cela a été fait par un Etat membre ». Un jour avant, le commissaire européen à l’industrie a exigé des explications à l’Allemagne pour avoir homologuer les fameux modèles Mercedes, nonobstant leur non-conformité. Et, au cas où la Commission de l’UE estime cette décision sans fondement, elle pourrait aller jusqu’à lancer une procédure d’infraction.
Malgré ces menaces, l’Allemagne ne semble guère impressionnée. Selon certaines indiscrétions, cet Etat souhaite que la commercialisation des Mercedes se poursuive, vu que l’homologation existe. Toutefois, cette situation est certainement pénible pour Daimler. En effet, les modèles frappés par la directive européenne s’écoulaient très bien : entre janvier et mai 2013, 59 Classe A, 45 000 Classe B, 7 800 CLA et 1 700 SL ont été vendus sur le Vieux Continent.
Je serais à la place de Mercedes, qui a presque tout inventé en matière de sécurité automobile( abs air bag, esp, etc…) je délocaliserai hors Europe mes Usines en ne laissant en allemagne que des bureaux… ça leur ferai les pattes à ses andouilles de bruxelles, et réduirai encore un peu plus cette connerie d’UE à néant… et surtout plus vite.