Le secrétaire d’État américain John Kerry profitera de sa prochaine tournée du 3 novembre au 11 novembre pour tenter d’apaiser les tensions entre les Etats-Unis et le Royaume wahhabite d’Arabie saoudite. Il devrait également essayer de redynamiser les pourparlers de paix israélo-palestiniens.
L’annonce a été faite jeudi par la porte-parole de la diplomatie américaine. En plus du rapprochement de Washington et de Téhéran, les relations entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, alliés de longue date, se sont refroidies à cause du dossier relatif au conflit syrien. Fervent soutien des rebelles, Riyad a constaté que les Etats-Unis renoncent à des frappes contre le régime de Bachar al-Assad.
Devant l’impuissance du Conseil de sécurité, la monarchie wahhabite a refusé d’intégrer l’organe des Nations unies. Riyad aurait l’intention de réduire sa coopération avec la CIA et se tourner vers la France et la Jordanie pour l’armement et l’entraînement des rebelles syriens. L’enjeu des relations entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite est crucial puisque l’Arabie Saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole et que sa banque centrale détient environ 690 milliards d’actifs étrangers, en grande partie des bons du Trésor américain. Le défi diplomatique s’annonce de taille pour John Kerry qui aura à s’entretenir avec le Roi Abdallah.
L’autre point chaud de la tournée du secrétaire d’Etat américain sera Israël et les territoires palestiniens où la poursuite des activités de colonisation par Israël menace la reprise des négociations de paix.
John Kerry se rendra ensuite en Pologne où il rencontrera les autorités du pays pour discuter des partenariats de défense bilatéraux, mais également d’autres sujets d’intérêt général comme l’influence de l’OTAN ou encore la contribution de la Pologne à la promotion de la démocratie.
La tournée du secrétaire d’Etat américain devrait également le mener au Maroc et enfin en Algérie, pour discuter du développement des partenariats.
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