Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé dimanche, une intensification des consultations dans le but de sauver les négociations israélo-palestiniennes qui se « dirigent tout droit vers le mur ».
Le refus samedi d’Israël de relâcher, comme prévu, un dernier groupe de 26 prisonniers palestiniens a suscité de violentes inquiétudes sur l’avenir du processus de paix. Les différentes parties impliquées ont immédiatement réagi en affichant leur volonté de sauver les efforts réalisés jusqu’alors pour la paix.
En visite en Autriche, le président israélien Shimon Peres a assuré la continuation des travaux entre les deux camps dans l’espoir de parvenir à un déblocage de la situation dans les prochains jours. Un responsable palestinien a affirmé qu’Israël aurait proposé dimanche, au président palestinien Mahmoud Abbas, un projet d’accord, sur lequel les Palestiniens ne se sont encore prononcés, pour relancer les négociations.
En réunion à Ramallah, en Cisjordanie, la direction palestinienne a, jusqu’à aujourd’hui mardi, pour donner une réponse aux Israéliens. Les consultations se seraient poursuivies dans la soirée à Jérusalem, mais, jusque-là, aucun accord sur la libération des prisonniers n’aurait encore été trouvé.
Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry pourrait dans les prochaines heures revenir en urgence dans la région pour sauver ce qui peut l’être, avant une réunion de l’OTAN prévue pour aujourd’hui.
Israéliens et Palestiniens se rejettent la responsabilité du blocage des négociations. Benyamin Netanyahu affirme qu’aucun accord ne sera conclu avec les Palestiniens tant qu’Israël ne saura pas clairement ce qu’il gagnera en échange. Les Israéliens affirment que le problème vient des menaces palestiniennes de stopper les pourparlers aussitôt que les prisonniers palestiniens seront libérés.
Poster un Commentaire