Condamnées à mort pour meurtre, trois personnes ont de nouveau été décapitées au sabre mercredi en Arabie Saoudite, comme annoncé par le ministère de l’Intérieur.
Décidément, Riyad semble sourd aux multiples appels des organisations internationales contre la peine de mort par décapitation. Ainsi, le Saoudien Nawaf al-Matiri, inculpé pour avoir tué par balles son compatriote al-Harbi suite à une mésentente, a subi cette terrible sanction capitale à Médine (ouest), a indiqué le ministère de tutelle. Même fin pour Naji Al Motlaq, qui, en conflit avec son cousin Abdelhadi Al Motlaq, l’avait également tué par balles .Il a été décapité à Narjane (sud-ouest) Selon les informations de l’agence officielle Spa, il a été décapité à Narjane (sud-ouest). Toujours dans cette région et plus précisément à Jazane, Moussa Dhafiri a été décapité après avoir été condamné pour avoir poignardé à mort le saoudien Yahia Hamdi, avec qui il était en conflit.
En 2014, 41 personnes ont été décapitées en Arabie Saoudite, les trois dernières exécutions comprises, d’après le décompte de l’AFP. Cela a directement fait réagir Human Right Watch (HRW), l’ONG de défense des droits de l’Homme, a exprimé jeudi son inquiétude à propos du nombre de décapitations dans ce pays. « Entre les 4 et 20 août, pas moins de 19 personnes ont été exécutées de la sorte », a-t-elle souligné. Pire, 8 d’entre elles n’étaient coupables que de délits non violents dont la sorcellerie et le narcotrafic.
L’année dernière, 78 personnes de différentes nationalités ont été exécutées en Arabie Saoudite, selon un décompte de l’AFP. Parmi les chefs d’accusation justifiant ces peines figurent, en dehors du meurtre et du trafic de drogue, notamment le viol, l’apostasie, le vol à main armée.
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