De retour d’un bref exil de deux jours en Afrique du Sud, suite à la tentative de coup d’Etat qui le visait le 30 août dernier, le Premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane, peine à imposer son autorité au général Kamoli, auteur présumé de la tentative de coup d’Etat.
Son retour n’a pas suffi à ramener la paix au Lesotho qui reste toujours sous une forte menace avec le refus du général Kamoli de quitter ses fonctions de chef d’Etat-major et qui serait l’auteur du coup d’Etat du 30 août dernier. Des négociations avaient été engagées pour le faire quitter son poste, mais il n’a pas donné une chance d’aboutissement à ces négociations.
Avec une quarantaine d’hommes surentraînés et un important arsenal de l’armée, mortiers, armes légères, le général s’est retiré dans les montagnes. L’option aujourd’hui, apprend-t-on du nouveau chef d’Etat-major, le général Mahao, est une opération militaire d’envergure puisque le général déserteur est prêt à des opérations défensives et offensives.
Le combat s’annonçant rude vu la poigne des déserteurs, le nouveau chef d’Etat-major interpelle la SADC, communauté sous régionale, en vue d’un soutien militaire à cette opération.
Dimanche 31 août, les ministres des affaires étrangères de la sous-région, réunis en Afrique du Sud sur la question du coup d’Etat au Lesotho, avaient répondu par la négative à cette hypothèse. Avec une armée fragmentée le Lesotho devra si le refus de la SADC est réitéré se battre seul contre cette frange de son armée.
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