D’après une annonce faite par sa formation politique, un des principaux responsables de l’opposition au Koweït, Mussallam al-Barrak, a été condamné dimanche à purger une peine de deux ans de prison. Il lui est reproché d’avoir insulté l’émir.
« Barrak a été condamné en appel à deux ans de prison ». Tel est le message posté par le Mouvement de l’action populaire, un parti politique à tendance nationaliste, sur le réseau social Twitter. D’après cette formation politique, cet opposant, qui avait assumé les fonctions de député, a déclaré, après le verdict, que l’ « on peut emprisonner mon corps mais pas mes idées ». Il a été déjà condamné en avril 2013 en première instance à purger une peine de cinq ans de prison. Alors secrétaire général du Mouvement de l’action populaire, il été accusé d’avoir tenu des propos en public et offensants contre le dirigeant koweitien, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah.
Un mois plus tard, ce verdict a été annulé par la Cour d’appel avant que celle-ci n’ordonne un nouveau procès. A l’occasion d’un meeting en octobre 2012, cet opposant avait adressé des avertissements au chef d’Etat koweitien et à son gouvernement, contre toute modification de la loi électorale. Toutefois, cette disposition a été amendée, raison pour laquelle l’opposition a décidé de boycotter les élections générales.
Mussallam al-Barrak est très populaire au Koweit. Pour preuve, son premier jugement s’est suivi de manifestations ayant abouti à des affrontements entre les protestataires et les forces de l’ordre. Au cours de ces derniers mois, nombre d’opposants et de militants ont été condamnés par la justice pour offense à l’émir du Koweït.
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