D’après l’ONG Human Rights Watch (HRW), l’armée irakienne et les milices alliées ont procédé au pillage et à l’incendie de domiciles de civils sunnites et également à la destruction de villages après avoir mis fin, en août dernier, au siège imposé par le groupe Etat Islamique (EI) sur Amerli, une localité chiite de la province de Salaheddine.
Par voie de communiqué, à l’occasion de la publication de son rapport intitulé « After Liberation Came Destruction » (« Après la libération, la destruction. Les milices irakiennes et les conséquences de l’assaut contre Amerli », en anglais), cette ONG de défense des droits de l’Homme a émis de graves accusations à l’endroit des forces irakiennes et certains de ses alliés.
« A l’issue des opérations menées pour mettre un terme au siège, les milices, les combattants et les forces de sécurité ont attaqué des villages sunnites et les environs d’Amerli, dans les provinces de Salaheddine et de Kirkouk », a fait savoir HRW. Ajoutant que « nombre d’entre eux étaient des villages que l’EI avait traversés et, dans certains cas, utilisés comme des bases ». Cette ONG internationale a affirmé que les éléments de l’armée irakienne et de certaines des troupes alliées « ont pillé les biens de civils sunnites qui avaient fui les combats, incendié leurs habitations et commerces, et détruit entièrement au moins deux villages ».
Toujours selon la même source et sur la base des témoignages qu’elle a recueillis, une quarantaine d’autres villages ont été également affectés, tout au moins en partie, et onze hommes ont été enlevés durant ces opérations, qui se sont déroulées entre septembre et octobre 2014.
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