Le ministère russe de la Défense a annoncé le lancement hier vendredi par la Russie et la Chine de vastes manœuvres navales au large de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe. Ces exercices ont pour but de permettre aux marines des deux pays de s’entraîner à repousser des attaques aériennes et navales.
Ces exercices doivent durer une semaine et mobilisent 22 bâtiments de guerre et une vingtaine d’avions et d’hélicoptères. Concrètement, les marins russes et chinois s’entraîneront à repousser des attaques aériennes ainsi que celles de sous-marins et de navires. Le point d’orgue de ces exercices sera le débarquement de troupes aéroportées et de troupes de marine russo-chinoises, une première sur le territoire russe. Le vice-amiral Alexandre Fedotenkov, commandant en chef adjoint de la Flotte russe, et l’amiral Wang Hai, commandant en chef adjoint de la Marine chinoise ont précisé dans le communiqué publié par le ministère russe de la Défense que ces manœuvres n’étaient en aucun cas dirigées contre des Etats tiers mais qu’elles avaient pour objectif de mettre en œuvre des actions de défense communes entre les deux pays et d’assurer une paix qui garantisse le développement économique des deux pays.
La Chine et la Russie, qui sont toutes les deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, se sont rapprochées ces dernières années. La Russie a trouvé un allié de taille sur qui s’appuyer alors qu’elle s’éloignait de plus en plus des nations occidentales et Pékin, qui inquiète ses voisins avec l’affirmation de ses ambitions et de sa puissance, souhaite peser militairement de plus en plus loin de son territoire. Les deux pays avaient déjà organisé en mai des manœuvres navales inédites en Méditerranée.
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