La Maison-Blanche a confirmé hier vendredi l’information selon laquelle Fadhil Ahmad al-Hayali, le numéro deux de l’organisation Etat islamique également connu sous le nom de Hajji Mutaz, aurait été tué en Irak par un tir de drone américain.
Selon Ned Price, porte-parole de la Maison Blanche, al-Hayali a été abattu cette semaine alors qu’il se trouvait dans un véhicule près de Mossoul, dans le nord de l’Irak, en compagnie d’Abou Abdallah, un autre responsable de l’organisation djihadiste chargé des médias. Selon la chaîne d’information américaine CNN, le missile qui l’a tué a été lancé sur la foi d’un renseignement obtenu par une source proche des services de renseignement. L’exécutif américain présente al-Hayali, qui avait déjà été donné pour mort lors de frappes ciblées en novembre 2014, comme le « principal adjoint » du chef de l’Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi et le principal coordinateur pour les opérations financières incluant les transferts d’armes, d’explosifs, de véhicules et d’individus entre l’Irak et la Syrie. Il aurait joué un rôle clé dans l’organisation des opérations au cours des deux années écoulées, en particulier lors de l’offensive de l’Etat islamique sur Mossoul en juin 2014. Pour les Etats-Unis, sa mort devrait avoir des retombées négatives considérables sur les opérations de l’Etat islamique, étant donné l’influence qu’il exerçait sur les finances du groupe, sur les médias, sur les opérations et sur la logistique.
L’annonce de cette mort intervient un peu plus d’un an après les premières frappes de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre l’Etat islamique. Ces frappes ont permis aux forces gouvernementales en Irak de reprendre du terrain ces derniers mois dans deux provinces au nord de Bagdad. Mais l’armée irakienne n’a pour l’instant pas encore tenté de reprendre Mossoul.
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