Hier, le groupe suisse Nestlé a révélé les chiffres qu’il a réalisés à l’issue du premier semestre 2011. A la clé, une croissance d’antan inespérée et désormais, des objectifs plus ambitieux.
Au départ, c’est-à-dire, au début de l’exercice 2011, ce n’était pas du tout gagné. Pour cause, les prix des matières premières étaient montés en flèche, contraignant le géant agroalimentaire à faire de même pour les coûts de ses produits. Mais, curieusement, ce remue-ménage n’a pas affecté les ventes. Par contre, celles-ci se sont améliorées en valeur et en volume, aboutissant à un chiffre d’affaire de 41 milliards de francs suisses (près de 55 milliards de dollars américains) pour une croissance de 7,5 %. Ca faisait belle lurette que Nestlé avait réalisé telle performance, la dernière du genre datant du premier semestre 2008.
De tels résultats, Nestlé les doit notamment à un savant mélange entre hausse des prix (2,7 %) et des volumes (4,8 %). Cette stratégie a induit une progression des ventes dans toutes les régions du monde. C’est le cas, par exemple, de l’Europe, où Nestlé réalise une croissance de 4,1 % avec un chiffre d’affaire de 7,5 milliards de francs suisses (environs 9,5 milliards de dollars américains). Mais, c’est surtout la zone Asie, Océanie et Afrique qui porte le groupe vers le haut, avec ses nombreux pays émergents sans doute responsables de sa croissance de 11,5 %.
Ce n’est donc pas étonnant que cette dernière zone soit au cœur des ambitions de Nestlé : le groupe compte mieux distribuer ses produits dans les régions rurales de celle-ci, en visant de les proposer, d’ici fin 2012, dans un million de points de vente supplémentaires. Quant à l’issue de cette année, Nestlé entend atteindre une croissance globale de 5 à 6 %.
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