Le Parlement de Tobrouk en Libye, qui est reconnu par la communauté internationale, a rejeté la proposition de gouvernement d’union nationale formulée par les Nations Unies, écartant ainsi l’espoir d’une sortie de crise dans le pays.
D’après des informations émanant de l’agence de presse officielle Lana, proche du gouvernement de Tobrouk, la majorité des députés ont déclaré leur décision de rejeter les propositions de l’envoyé spécial des Nations Unies.
Avant cela, le Parlement de Tripoli avait également rejeté la même équipe exécutive formée sous l’égide de l’ONU. Dans le cas où les élus de Tobrouk avaient donné leur accord à cette proposition de gouvernement, il aurait été possible de justifier une phase supplémentaire de discussions et, éventuellement, certaines concessions. Mais, avec le refus de Tobrouk, les négociations inter-Libyens reviennent à leur point de départ.
Hier, plusieurs Etats, dont les USA, des pays de l’Union Européenne (UE), les Emirats Arabes Unis (EAU), le Qatar, la Turquie, l’Algérie et la Tunisie, avaient demandé dans un communiqué conjoint, aux différentes parties libyennes de mettre en application l’accord conclu dernièrement à Skhirat (Maroc) sous la houlette de l’émissaire spécial des Nations Unies pour la Libye, Bernardino Leon.
En rejetant l’accord proposé par l’ONU, le Parlement de Tobrouk risque de se voir priver de l’appui de la communauté internationale, contrairement à ce qui était le cas jusqu’à présent. Toujours à cause de ce refus, cette institution reconnue au niveau international risque de perdre ses uniques alliés militaires dans l’ouest libyen. Ce Parlement a récemment décidé de prolonger son mandat qui prend fin ce mardi 20 octobre. Ce que les milices de Zintane, localité située dans le Djebel Nefoussa au sud-ouest de Tripoli, n’ont guère apprécié.
Poster un Commentaire