L’agence de presse officielle algérienne APS a annoncé le report de la visite officielle du président iranien, Hassan Rohani, en Algérie, où il était attendu le 12 mars courant avant de s’envoler en Afrique du Sud et puis en Ouganda.
Ce report a été décidé afin de «donner le temps nécessaire à la finalisation des modalités et formalités protocolaires de ces visites, ainsi qu’à la préparation des documents d’accords et mécanismes techniques relatifs à cette tournée africaine», a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Kassemi, sans révéler la nouvelle date de ce voyage.
Une situation similaire au récent report sine die de la visite que devait effectuer en Algérie, la chancelière allemande Angela Merkel, qui s’est rendue entre temps en Egypte et en Tunisie.
Jusqu’à présent, la présidence algérienne n’a pas annoncé ce report qui s’explique plutôt, selon les experts, par la gravité de l’état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dont les informations sur son évolution sont données au compte-gouttes à Alger.
D’ailleurs, l’agenda du chef d’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika n’apparaît plus sur son site web, excepté quelques messages postés en ligne, ce qui ne fait qu’alimenter les rumeurs sur la dégradation de l’état de santé de Bouteflika qui a perdu depuis des années sa locution et ses capacités automotrices puisqu’il ne quitte plus son fauteuil roulant depuis qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013.
Bien que ce soit Téhéran qui a annoncé le report de la visite du président Rohani, il s’agit d’une deuxième personnalité politique étrangère qui renonce à se rendre en Algérie pour des raisons peu lucides.
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