Le Premier ministre indien Narendra Modi a entamé hier mardi une visite de trois jours en Israël, qualifiée par les médias israéliens d’«historique». Il s’agit en effet du premier voyage officiel d’un chef de gouvernement indien dans l’Etat hébreu.
Narendra Modi a atterri hier mardi à l’aéroport Ben Gourion, où il a été accueilli par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens.
Au programme de sa visite, le Premier ministre indien a visité le Mémorial de Yad Vashem et devait se rendre sur le site d’une usine de désalinisation de l’eau de mer, vitrine du savoir-faire technologique israélien.
Est aussi prévue une rencontre avec la communauté juive indienne installée en Israël, au nombre de 80.000 membres, lors d’un grand rassemblement organisé au Centre des conventions de Tel-Aviv.
Cette première visite en Israël, d’un chef de gouvernement indien est jugée stratégique. Elle traduit les liens étroits tissés très récemment entre les deux pays qui ont des relations diplomatiques depuis vingt-cinq ans.
L’Inde se détourne de son allié traditionnel, la Russie, pour établir des relations plus étroites en matière de défense avec l’Etat hébreu. L’Inde est en effet devenu le premier client de matériel militaire made in Israël, avec des achats s’élevant à plus d’un milliard de dollars par an, principalement dans la perspective de contrer ses principaux rivaux régionaux qui sont le Pakistan et la Chine.
Mais Israël, à la recherche d’alliés au sein des institutions de l’ONU et de nouveaux partenaires commerciaux, a des ambitions qui dépassent l’unique secteur de la défense, espérant augmenter de 25% ses exportations vers l’Inde durant les quatre prochaines années, en misant sur son savoir-faire dans le domaine agricole et de la gestion de l’eau.
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