Les protestations antigouvernementales ont repris jeudi dans la soirée en Irak, à la veille de la mobilisation attendue des partisans du leader chiite Moqtada al-Sadr.
Depuis le début de ce mois, 157 personnes ont trouvé la mort lors de cette contestation au début du mois d’octobre, d’après un bilan officiel.
Le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a assuré jeudi que le peuple irakien était libre de manifester, avant de prévenir que la violence ne serait pas tolérée. Toutes les forces de sécurité ont été mises en alerte dès jeudi soir.
«Une démission du gouvernement aujourd’hui, sans alternative constitutionnelle, mènerait le pays au chaos », a-t-il prévenu lors d’un discours télévisé.
Devant les forces de police, le leader chiite Moqtada al-Sadr compte peser de tout son poids sur le mouvement de contestation qui dénonce la corruption des responsables et réclame des emplois et des services fonctionnels en Irak, pays riche en pétrole mais en proie à une pénurie chronique d’électricité et d’eau potable.
Cet ancien chef de groupe armé devenu figure de proue des manifestants anticorruption a appelé ses partisans à protester et a demandé à ses combattants d’être disposés à «protéger les manifestants», ce qui fait redouter de nouveaux heurts avec les forces de l’ordre.
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