Des centaines de manifestants koweïtiens se sont rassemblés mercredi devant le Parlement à Koweït City pour protester contre la corruption au sein des institutions publiques et revendiquer la démission du président du Parlement, Marzouq al-Ghanim.
Cette contestation intervient dans un contexte de mouvements de protestation populaire contre la corruption au Liban et en Irak, pays limitrophe du Koweït.
Les députés du Koweït, parmi les rares dans la région du Golfe à être élus au suffrage universel, dénoncent souvent la corruption au sein de l’exécutif et du Parlement.
Les protestataires ont convergé vers la capitale, Koweït City, après l’appel d’un ancien élu, Saleh al-Moulla, lancé sur les réseaux sociaux, pour une veillée organisée avec la permission des autorités sous le slogan «ça suffit».
C’est « un message populaire et une expression du mécontentement du peuple face à la corruption », a confié aux médias Saleh al-Moulla en parlant de cette manifestation.
«Dégage, dégage Marzouq ! Le peuple koweïtien ne veut pas de toi !», ont répété les contestataires contre le président du Parlement, Marzouq al-Ghanim, ouvertement accusé de corruption par les élus.
Depuis plus d’une décennie, le Koweït connaît des crises politiques récurrentes impliquant le gouvernement, des personnalités de la dynastie d’As Sabah au pouvoir et le Parlement, dissous à maintes reprises.
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