La guerre fratricide en cours au Soudan depuis le 15 avril 2023 a de nouveau fait réagir le week-end écoulé plusieurs diplomaties engagées dans la recherche d’une solution pacifique à ce différend hyper meurtrier.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et des Etats-Unis ont ainsi appelé, une fois de plus, à «une trêve humanitaire de trois mois au Soudan, devant être suivie par un cessez-le-feu permanent».
Dans une Déclaration commune, ces 4 pays ont précisé que «la trêve» souhaitée «doit permettre l’acheminement rapide de l’aide dans tout le Soudan et ouvrir la voie à un cessez-le-feu permanent et à une transition de neuf mois vers un Gouvernement civil».
Depuis avril 2023, les FAS (Forces armées soudanaises) et les FSR (Forces de soutien rapide, paramilitaires) s’affrontent avec de l’armement lourd. Un conflit qui a engendré la «pire crise humanitaire au monde, et constitue une grave menace pour la stabilité régionale», ne cesse de rappeler l’ONU.
Dans sa Déclaration émise le week-end écoulé, le quartet précité a en outre exhorté «toutes les parties soudanaises à mettre fin aux attaques aveugles». L’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et les USA se sont également «engagés à faire pression sur les FAS et les FSR pour parvenir à un accord négocié».
Ces 4 pays arabes ont offert depuis avril 2023 diverses facilitations aux belligérants soudanais pour une sortie négociée du conflit latent.
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