La justice algérienne a sévèrement condamné jeudi, les ex-chefs de gouvernement, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, à qui il est reproché d’avoir été impliqués dans un scandale de corruption et des faits de népotisme sous l’ancien les mandats de l’ex-président, Abdelaziz Bouteflika.
Comme lors de leur premier procès, ces deux personnalités politiques algériennes ont écopé de lourdes peines de réclusion prononcées par un tribunal d’Alger qui a condamné Ouyahia à 15 ans de prison et Sellal, à 12 ans de prison. Ce verdict n’a fait que confirmer les peines qui leur avaient été déjà infligées lors du premier procès en décembre 2019.
Les deux anciens Premiers ministres faisaient l’objet de poursuites dans le cadre d’une affaire de corruption et de népotisme dans le montage automobile et du financement «occulte» de la campagne électorale du président Bouteflika en 2019.
Ce deuxième procès avait débuté le 9 janvier dernier, une fois que la Cour suprême a donné un avis favorable au pourvoi en cassation de la défense. Il est à noter qu’une quinzaine de personnalités ont été jugées à cette occasion, dont d’anciens ministres, des hommes d’affaires et de hauts commis de l’Etat.
D’après les chiffres officiels, le Trésor public algérien a essuyé une perte estimée à plus de 975 millions d’euros (1, 07 milliard de dollars) suite au scandale automobile qui a défrayé la chronique.
Poster un Commentaire