Pour la troisième année consécutive, le gouvernement belge va soutenir à hauteur de 2 millions d’euros (2,4 millions de dollars) les activités du Service de lutte anti-mines de l’ONU (UNMAS) sur les territoires irakien et syrien, a indiqué mardi le Service public fédéral des Affaires étrangères de la Belgique.
La présence de restes des conflits armés sur les sols irakien et syrien constitue une constante menace pour les civils. «En Syrie, on estime que la moitié de la population est menacée par des matières explosives non-déclarées.
En Irak aussi, les défis sont importants. A Mossoul, par exemple, il reste des millions de tonnes de débris de guerre contenant des restes d’explosifs, y compris des précédents conflits », a expliqué le ministère belge des Affaires étrangères.
Ces restes de guerre bloquent la reprise de la vie quotidienne et des activités économiques. « L’action contre les mines est donc essentielle pour la stabilisation post-conflit, qui, en Irak et en Syrie, est nécessaire pour contribuer à empêcher le retour de l’EI », a poursuivi la diplomatie belge.
Au cours des dernières années, les allocations consenties ont servi, entre autres, pour le déminage, la sensibilisation aux risques et l’assistance aux victimes, ce qui a permis d’atténuer les besoins de la population civile.
En Syrie, la cartographie de l’emplacement des mines est en train d’être mise au point de sorte que les équipes de terrain puissent petit à petit se focaliser sur le déminage. Pour ce qui est de l’Irak, le travail des acteurs nationaux du déminage s’avère d’ores et déjà efficace.
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