Les parties belligérantes au Yémen se sont entendues de prolonger de deux mois le cessez-le-feu décidé sous la médiation de l’ONU, qui devait arriver à échéance jeudi, d’après les mêmes termes que précédemment, ont fait savoir jeudi les services de l’envoyé des Nations Unies.
L’accord entre l’exécutif yéménite, appuyé par Ryad, et l’insurrection des Houthis, soutenue par Téhéran, prévoit, entre autres, un accès libre des pétroliers aux ports sous contrôle des rebelles, l’autorisation de quelques vols commerciaux en partance de l’aéroport de Sanaa et la tenue de discussions pour la réouverture des voies d’accès à Taïz, localité convoitée par les deux parties.
Pour sa part, le président des Etats-Unis, Joe Biden s’est réjoui de cet accord, estimant que le royaume wahhabite avait fait montre d’un «leadership courageux» en validant les termes dudit accord.
«Les deux derniers mois au Yémen, grâce à la trêve négociée en avril, ont été parmi les périodes les plus paisibles depuis le début de cette terrible guerre il y a sept ans », a-t-il souligné dans un communiqué.
Le dirigeant démocrate a également rendu hommage à Oman, l’Egypte et la Jordanie pour leurs rôles dans ce processus. Cet accord de cessez-le-feu constitue apparemment une avancée majeure vers le règlement d’une guerre qui a commencé en 2014 et coûté la vie à des milliers de personnes.
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