Depuis le 7 janvier 2025, l’Angola est confrontée à une grave épidémie de choléra qui a déjà fait 680 morts et infecté plus de 21 000 personnes, selon les dernières données du ministère de la Santé. En moyenne, neuf personnes meurent chaque jour de cette maladie, avec près de 300 nouvelles infections quotidiennes.
La situation reste critique dans plusieurs régions du pays. Rien que dans les dernières 24 heures, 205 nouveaux cas ont été recensés, principalement dans la province de Namibe (86 cas), suivie de Cuanza Sul (42) et de Benguela (28). Deux décès supplémentaires ont été enregistrés sur cette même période.
L’épidémie s’est rapidement propagée à 18 des 22 provinces du pays. Luanda, la capitale, est la plus touchée avec 6 509 cas et 211 décès. Elle est suivie par Benguela (4 565 cas), Bengo (2 995), Cuanza Norte (2 093), Icolo e Bengo (1 183) et Cuanza Sul (1 125). Bengo se distingue également par un lourd bilan humain, avec 118 morts.
Le système de santé est fortement sollicité : 475 personnes sont actuellement hospitalisées pour choléra, tandis que 255 autres ont pu quitter les centres de traitement après avoir été soignées.
Les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue et à l’application rigoureuse des mesures d’hygiène, alors que l’accès à l’eau potable et à des infrastructures sanitaires adéquates demeure un défi majeur, notamment dans les zones rurales.
Face à l’ampleur de l’épidémie, l’Angola fait appel à la solidarité internationale pour contenir la propagation du choléra et renforcer son système de surveillance et de réponse sanitaire.
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