La Force conjointe de la Confédération de l’AES en cours d’équipement

Les premières unités de la Force conjointe de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) bâtie par des soldats du Burkina Faso, du Mali et du Niger, sont «en cours d’équipement», a précisé la Présidence burkinabè.

«Actuellement, il s’agit d’équiper les premières unités. Par exemple, pour le Burkina Faso, le premier bataillon est prêt. Les équipements de ce bataillon sont également disponibles et nous sommes en train de former le deuxième bataillon, qui sera prêt dans deux mois», a confié Ibrahim Traoré, Président de la Transition en cours au Faso depuis septembre 2022.

«C’est déjà le début de cette Force. Peu importe la situation qui se passe entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, nos Forces arrivent déjà à se coordonner pour travailler», a encore assuré Ibrahim Traore qui a soufflé ce lundi 29 septembre, sa 3ème bougie à la tête du Burkina Faso.

Le concept de cette Force, prévoit que chaque pays membre de la Confédération de l’AES «commande ses équipements selon un format arrêté en commun».

En attendant le plein côté opérationnel de la Force conjointe de la Confédération de l’AES, le Mali, le Niger et le Burkina Faso mènent déjà conjointement des opérations militaires antiterroristes particulièrement dans la région du Sahel central appelée «Liptako Gourma».

L’architecture de la Force conjointe de la Confédération de l’AES a été définie à sa naissance, et son poste de commandement est installé à Niamey, la capitale du Niger.

Les trois pays ouest-africains ont quitté définitivement la CEDEAO fin janvier 2025 au profit de l’AES portée sur les fonts baptismaux en septembre 2023.3

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