Selon une annonce du Premier ministre qatari, son pays procédera à de gros investissements en faveur des PME grecques. Le pays européen connaît actuellement une forte crise économique.
1 milliard d’euros (1,25 milliard de dollars américains). Tel pourrait être le montant limite des investissements qataris dans les PME grecques. Le pays du Golfe compte effectuer ses opérations par le biais d’un fonds d’investissement commun en collaboration avec l’Etat européen. « Nous voulons rééditer l’accord conclu avec l’Italie il y a quelques mois pour la constitution d’un fonds d’investissement doté de deux milliard d’euros (2,5 milliards de dollars américains), partagés à égalité entre les deux pays », a déclaré le chef du gouvernement cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani. Avant de poursuivre en ses termes : « nous ne voyons aucune objection à investir le même somme dans le nouveau fonds avec la Grèce ». A ce propos, les deux parties ont déjà paraphé les documents portant sur la création de ce fonds d’investissement. Ces tractations remontent à quelques années déjà : ainsi, en 2010, Doha et Athènes s’engageaient, via un accord, de faciliter les investissements. Un an plus tard, le Qatar avait injecté plus de 750 millions de dollars américains dans l’extraction aurifère en Grèce et, également, pour acquérir 9,9 % de parts dans European Goldfields, groupe en charge des mines exploitées.
A la même période, Doha avait décaissé 500 millions d’euros (625 millions de dollars américains) pour concrétiser la fusion entre les 2è et 3è principales banques grecques, Alpha et Eurobank en l’occurrence. Tous ces investissements se sont déroulés dans le cadre du fonds Qatar Holdings. Apparemment, le meilleur est à venir.
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