Le porte-parole du ministère sud-coréen de l’Unification a annoncé vendredi que la Corée du Sud était prête à accepter la main tendue par sa voisine du Nord. Mais il maintient que, si elles devaient effectivement avoir lieu, les discussions entre les deux Corées pour améliorer leurs relations devaient ne devraient pas comporter de conditions préalables.
Alors que la Corée du Nord est sous le feu des critiques de la communauté internationale pour son bilan en matière des droits de l’Homme et que Washington l’accuse en plus de piratage massif,le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a créé la surprise dans son traditionnel message du Nouvel An en se disant prêt à des pourparlers « au plus haut niveau » avec Séoul. Affirmant également que « ces discussions ne pourraient avoir de portée significative que si Séoul cessait ses exercices militaires conjoints avec Washington qui entretiennent une atmosphère belliqueuse et sont perçus comme la répétition d’une guerre nucléaire ».Mais la Corée du Sud est déterminée à ne pas céder sur ce point des exercices conjoints, organisés chaque année entre la Corée du Sud et les Etats-Unis et devraient commencer cette année vers fin février. Ils sont à chaque printemps l’occasion d’un regain de tensions dans la péninsule coréenne.
Pourtant la main tendue de la Corée du Nord fait écho à un geste d’ouverture de Séoul. Lundi dernier, le ministre sud-coréen de l’Unification, chargé des affaires nord-coréennes, a proposé à Pyongyang de tenir des discussions de haut niveau dans le courant de ce mois. Le dernier sommet intercoréen remonte à 2007 et avait réuni à Pyongyang les deux dirigeants décédés le Sud-Coréen Roh Moo-Hyun et Nord-Coréen Kim Jong-Il. Les deux Etats rivaux sont toujours techniquement en guerre depuis la fin du conflit de 1950-1953 dans la péninsule coréenne.
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