En 2013, l’Etat luxembourgeois n’a pas perçu des revenus au titre de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à hauteur de 187 millions d’euros (206 millions de dollars) d’après un rapport de la Commission de l’Union Européenne (UE).
Selon Bruxelles, le Grand-Duché n’a perçu que 3,485 milliards d’euros (3,8 milliards de dollars) au titre de la TVA. Pourtant, cet Etat aurait dû en toucher 3,672 milliards (4,03 milliards de dollars) selon la même source. Il s’en dégage donc une différence de 5,1 % et un manque à gagner de 187 millions d’euros (206 millions de dollars). Pour rappel, l’écart de TVA du Luxembourg était de 5,4 % pour 176 millions d’euros (194 millions de dollars) en 2012.
Quoi qu’il en soit, le Grand-Duché s’en sort plutôt bien comparativement à beaucoup d’autres Etats européens, qui ont essuyé d’importantes pertes. Ainsi, au niveau de l’UE (hors Chypre et la Croatie dont les chiffres relatifs à la TVA sont incomplets), cette facture a atteint les 168 milliards d’euros (185 milliards de dollars) suite à des fraudes, la pratique de l’optimisation fiscale, des impayés ou des erreurs statistiques. Comme il fallait s’y attendre, ce sont les principales économies européennes qui ont enregistré les pertes les plus importantes. Ainsi, l’Italie, l’Allemagne et la France arrivent en tête avec respectivement 47,5 milliards d’euros (52,2 milliards de dollars), 24,8 milliards d’euros (27,3 milliards de dollars) et 14 milliards d’euros (15,4 milliards de dollars) de manques à gagner.
Pour ce qui est du pourcentage de l’écart de TVA, il est plus important pour la Roumanie (41 %), la Slovaquie (34,9 %) et la Grèce (34 %). Au bas de cette dernière échelle se trouvent notamment la Finlande, les Pays-Bas et la Suède, avec 4 %.
