Israël renforce son dispositif sécuritaire à Jérusalem

dispositif-securitaire-jerusalemLa police et l’armée israéliennes ont annoncé le déploiement ce mardi de plusieurs milliers de policiers à Jérusalem ainsi que la fermeture de la Cisjordanie.

Ces mesures exceptionnelles ont pour but de prévenir d’éventuelles violences à l’occasion de la fête juive de Kippour, célébrée de mardi soir à mercredi soir, qui sera suivie de l’Aïd al-Adha musulman, la fête la plus importante du calendrier musulman prévue jeudi.

La circulation sera interdite aux abords de la Vieille ville et des points de contrôle ont été dressés dès hier soir tout autour. A partir de lundi soir, la police a une nouvelle fois interdit aux hommes musulmans de moins de 40 ans l’accès à l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est.

Les autorités israéliennes ont également fermé les points de passage de la Cisjordanie, pour empêche les Palestiniens de se rendre en Israël et à Jérusalem, une disposition habituellement adopté à l’occasion de chaque fête juive. Mais le gouvernement israélien craint particulièrement cette fois-ci un nouvel accès après les violences de la semaine passée sur et autour de l’ultrasensible esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville de Jérusalem, où des milliers, peut-être des dizaines de milliers de juifs sont attendus pour les prières devant le mur des Lamentations à l’occasion de Kippour, la fête du Grand Pardon.

Les violences entre israéliens et Palestiniens au début de la semaine passée, ont coïncidé avec les festivités du Nouvel an juif et se sont étendues à différents quartiers de Jérusalem-Est, partie de Jérusalem occupée et annexée par Israël, et à la Cisjordanie.

La police affirme disposer d’informations selon lesquelles certains individus préparent des troubles, précisant avoir découvert dans un tunnel proche de Kiryat Yéarim, une localité israélienne proche de Jérusalem, des graffitis en hébreu proclamant « Mort aux Arabes et Prix à payer », la signature d’extrémistes juifs s’en prenant aux Palestiniens, aux Arabes israéliens, aux lieux de culte chrétiens et musulmans en représailles à des décisions israéliennes qu’ils jugent hostiles à la colonisation.