Le bénéfice annuel d’Emirates dépasse les 50%

La compagnie aérienne Emirates a publié hier mardi ses résultats annuels pour l’exercice 2015-2016 marqué par un bénéfice net de 1.9 milliard de dollars, en progression de 56% sur un an, un bond qui s’explique en partie par une baisse de la facture carburant.

Selon son président, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum, c’est la 28ème année consécutive qu’Emirates dégage des bénéfices, précisant que la  baisse du cours du pétrole a largement profité à la compagnie aérienne. Bien que le carburant continue à être le premier poste de dépenses de la compagnie, son pourcentage est passé de 35% à 26% des dépenses totales, selon le communiqué de la compagnie.

Le bénéfice net d’Emirates avait déjà bondi de 40% à 1.2 milliard durant le précédent exercice, en raison également de la baisse des prix des carburants. Mais l’augmentation du bénéfice n’est pas uniquement due à la baisse de la facture de carburant. Selon son rapport annuel 2015-2016, la compagnie a transporté de mars 2015 à mars 2016, 51.9 millions de personnes, soit 8% de plus que pendant l’exercice précédent.

Mais le monde n’est pas tout rose pour autant pour la compagnie aérienne du Golfe. Le président d’Emirates soutient que le dollar fort, auquel est indexé le dirham émirati érode le chiffre d’affaires de la compagnie et ses profits. C’est l’une des raisons pour lesquelles le chiffre d’affaires de la compagnie a reculé de 4% sur un an, pour s’établir à 23.2 milliards de dollars pour l’exercice 2015-2016.

De plus, bien qu’ils soient une aubaine pour les coûts d’exploitation, les prix bas du pétrole sont symptomatiques d’une faiblesse de l’activité économique à l’échelle mondiale et ont un impact négatif sur la confiance des consommateurs et des investisseurs.

A propos de Fitzpatrick Georges 1537 Articles
Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise