Le patron de l’ONU plaide pour une solution à deux Etats un israélien et un palestinien

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres achève ce mercredi sa première visite en Israël et dans les territoires palestiniens depuis sa prise de fonction à la tête de l’ONU.

Il a profité de l’occasion pour réaffirmer son soutien à une solution à deux Etats, une prise de position qui devrait avoir peu d’effets dans l’immédiat.

Lundi, Antonio Guterres avait rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem. Il s’est ensuite rendu hier mardi à Ramallah, en Cisjordanie et doit se rendre ce mercredi dans la bande de Gaza, territoire palestinien sous blocus israélien et en proie à une crise humanitaire et économique chronique.

Durant cette première tournée au Proche-Orient, le secrétaire général des Nations unies a multiplié les déclarations, assurant que la seule façon de garantir la paix, est une solution à deux Etats avec la fin de l’occupation et la création des conditions pour faire cesser la souffrance du peuple palestinien.

La solution dite à deux Etats, c’est-à-dire l’établissement d’un Etat palestinien vivant en paix au côté d’Israël, est depuis des années la référence d‘une grande partie de la communauté internationale, de l’ONU à la Ligue arabe en passant par l’Union européenne, pour régler ce qui est considéré comme étant l’un des plus vieux conflits de la planète. Depuis au moins 2001, il est aussi un principe directeur des présidents américains jusqu’à ce que Donald Trump ne le remette en cause en février.

Mais le plaidoyer d’Antonio Guterres a peu de chances de relancer les pourparlers de paix. Israël ne cache pas qu’il a d’autres priorités que de retourner à la table des négociations avec les Palestiniens sur le conflit en cours.

Aux côtés d’Antonio Guterres, Benjamin Netanyahu avait dénoncé lundi «l’obsession absurde» des Nations unies contre Israël, rappelant que le problème le plus urgent auquel l’Etat hébreu fait face est selon lui le Hezbollah et la présence iranienne en Syrie.

Une mission américaine conduite la semaine passée en Israël et en Palestine, par le conseiller et gendre du président américain pour relancer le processus de paix n’a pas eu plus de succès.

A propos de Fitzpatrick Georges 1537 Articles
Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise