Irak : satisfécit du FMI

Irak satisfécit du FMILe Fonds Monétaire International (FMI) a récemment effectué une mission en Irak, au terme de laquelle il a loué la croissance économique de cet Etat. Ce, malgré les quelques « faiblesses structurelles » que l’institution financière internationale a pu remarquer.

C’est par voie de communiqué que le FMI a exprimé jeudi dernier sa satisfaction par rapport à l’état actuel de l’économie irakienne : « en dépit d’un environnement sécuritaire et politique difficile, l’Irak a réussi à maintenir la stabilité macro-économique ces deux dernières années ». En effet, la croissance économique de l’Irak semble promise à un bel avenir. Après les 8 % réalisés l’année dernière, le PIB pourrait progresser de plus de 9 % au terme de l’année en cours. Une évolution à laquelle la production pétrolière n’est pas du tout étrangère. L’or noir est la première source de revenus du gouvernement irakien. A la suite de l’invasion américaine, l’exploitation pétrolière a pris de l’ampleur. Aujourd’hui, la production irakienne atteint les 3,15 millions de barils au quotidien, d’après les données officielles. Dans la foulée, Bagdad exporte 2,5 millions de barils par jour. Comme si cette activité n’était pas suffisante, l’Irak dispose, en plus, d’importantes réserves : son sous-sol regorge de 143,1 milliards de barils de pétrole brut, ce qui en fait un des principaux viviers d’hydrocarbures de la planète.

Malgré tout, l’Irak a encore plusieurs défis à relever. Le FMI a constaté, par exemple, un fort taux de chômage persistant. En outre, l’environnement des affaires reste difficile et le pays semble trop dépend de ses ressources pétrolières. Ce, sans omettre la corruption. Ainsi, le FMI a notamment suggéré à Bagdad d’améliorer son système de contrôle budgétaire. De cette manière, les retombées financières du pétrole seront utilisées « efficacement et de manière transparente ».