Lundi, le sénateur de Floride, Marco Rubio, a annoncé sa candidature à l’investiture républicaine. Avant lui, deux autres membres de sa famille politiques avaient fait de même.
« Le temps est venu pour que notre génération ouvre la voie vers un nouveau siècle américain », a déclaré Marco Rubio lundi à la Freedow Tower de Miami. Un lieu non choisi au hasard : au cours des années soixante, de milliers d’exilés cubains y passèrent.
Marco Rubio, 43 ans, est fils d’immigrés cubains. C’est en 2010 qu’il est devenu sénateur et, depuis, il n’a fait qu’évoluer dans sa carrière politique au point d’avoir des chances de remporter les primaires de son parti en 2016. Toutefois, il est devancé dans les sondages par d’autres républicains tels que l’ex-gouverneur de Floride, Jeb Bush. En tout cas, il pourrait, en cas d’élection à la présidence des Etats-Unis, entrer dans l’histoire en devenant le premier hispanique à occuper ce poste. Il dispose de quelques atouts dans son escarcelle pour envisager d’accéder à la magistrature suprême américaine. Bel homme, il se distingue par des discours excellents malgré un débit trop rapide et une impatience parfois manifeste.
Marco Rubio parle espagnol en plus de l’anglais, ce qui pourrait contribuer, pour la droite américaine, à reconquérir l’électorat hispanique, traditionnellement acquis aux Démocrates. Quant à sa vision politique, elle croise celle de John McCain dans la mesure où il pense que les divers conflits sur la planète (Irak, Iran, Syrie, Ukraine) contraignent les USA à s’ouvrir au monde plutôt que de se renfermer.
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