Le gouvernement irakien a annoncé mercredi qu’Abou Alaa Al-Afari, qui est considéré comme la deuxième personnalité de l’organisation Etat Islamique (EI), a été ciblé par une frappe aérienne perpétrée par la coalition internationale anti-djihadiste dans le nord-ouest de l’Irak.
De manière plus précise, c’est le ministère irakien de la Défense qui a diffusé cette information en publiant une vidéo supposée du bombardement : « sur la base d’informations précises des services de renseignements, une frappe aérienne a été menée par la coalition internationale, visant Abou Alaa Al-Afari, le numéro deux de l’organisation terroriste Daech (EI) », a-t-il été mentionné par voie de communiqué. Mais, celui-ci ne précise pas si ce responsable djihadiste a succombé lors de cette attaque, qui a été menée lors d’une rencontre à la mosquée des martyrs de Tall Afar. Cette petite localité du nord de l’Irak est située sur la voie reliant la ville de Mossoul à la frontière syrienne. De son côté, le commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a nié que sa flotte aérienne ait attaqué une mosquée. Il a également ne pas avoir « d’information permettant de corroborer » le fait qu’Abou Alaa Al-Afari ait été tué à l’issue de ce raid.
C’est depuis le mois dernier que le nom d’Abou Alaa Al-Afari revient fréquemment dans la presse, selon laquelle le leader de l’EI, Abou Bakr Al-Baghdadi, alors blessé suite à une frappe de la coalition anti-djihadiste, lui avait délégué la direction du mouvement. A ce propos, le Pentagone avait déclaré qu’il n’y avait aucune raison de croire que le numéro un de Daech était blessé. Quoi qu’il en soit, le département américain de la justice s’est engagé à offrir une récompense financière pouvant atteindre 7 millions de dollars pour tout renseignement qui pourrait mener à Abou Alaa Al-Afari.
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