D’après la police et l’armée, 11 membres des forces de l’ordre irakiennes au minimum ont trouvé la mort samedi à proximité de la ville de Baïji au cours d’une série d’attentats-suicide. Peu après, l’organisation de l’Etat Islamique (EI) a revendiqué la responsabilité de ces attaques.
Cette série d’attentats-suicide a visé plusieurs positions des forces de sécurité à Hajjaj, située sur la voie reliant Tikrit à Baïji au nord de Bagdad. De manière plus précise, quatre voitures piégées ont été lancées contre les forces de l’ordre gouvernementales. A en croire le groupe EI, ces véhicules étaient conduits par des kamikazes allemand, anglais, koweïtien et palestinien. Bilan : sept soldats sont décédés et, également, quatre éléments issus des forces de la Mobilisation populaire, un regroupement de milices et volontaires en majorité chiites qui soutien l’armée dans la lutte contre l’organisation de l’EI. En outre, 27 personnes au minimum sont sorties de ces attaques avec des blessures.
Il faut noter que le bilan aurait pu être plus lourd. En effet, l’un de ces quatre véhicules a été intercepté et neutralisé avant qu’il n’atteigne son objectif d’après un colonel de police. Et, selon un officier de l’armée, les voitures utilisés lors de ces attentats étaient identiques : il s’agissait des SUV pimpant neufs qui s’apparentaient à un convoi officiel. De son côté, l’EI a diffusé des images montrant des kamikazes, index en l’air, devant quatre Toyota Land Cruisers, toutes de couleur noire.
Par ailleurs, le groupe EI a aussi revendiqué la responsabilité de trois autres attentats-suicide ayant eu lieu samedi à l’ouest de Baïji. Ces attaques ont visé des baraquements et un rassemblement de militaires et de miliciens chiites.
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