Jeudi, deux généraux irakiens sont morts lors d’un attentat-suicide dans la province d’Al-Anbar. Une attaque aussitôt revendiquée par le groupe Etat Islamique (EI).
Il s’agit, plus précisément, du général Abdelrahman Abou Raghif, responsable adjoint du commandement militaire dans cette province, et du général de brigade Safin Abdoulmajid, commandant de la 10è division, qui sont décédés après qu’un kamikaze ait actionné les explosifs dissimulés dans son véhicule dans la banlieue d’Al-Jaraishi située au nord du chef-lieu, Ramadi. L’armée a rapporté que plusieurs autres « martyrs héroïques » sont également morts lors de la même attaque.
Les éléments de l’organisation de l’EI ont pris le contrôle d’importantes portions du territoire irakien au cours de leur vaste offensive initiée en juin 2014. Mais, c’est en mai dernier, que les djihadistes se sont emparés de la ville de Ramadi après environ un an de résistance des forces loyalistes. Depuis, toutes les tentatives de ces dernières en vue de la récupérer se sont soldées par un échec. Ce, bien qu’à peu près 3 000 militaires irakiens formés et équipés par la coalition internationale anti-djihadiste dirigée par les USA y aient été déployés.
Pour ce qui est de la Syrie, les djihadistes y avancent dans la partie nord du territoire à proximité de la frontière turque. Hier, l’EI a arraché cinq villages des mains des forces rebelles, selon des informations de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH). Cet organisme de la société civile a fait état de « dizaines » de morts dans le camp des insurgés. Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, plus de 240 000 personnes ont trouvé la mort et 4 millions de Syriens se sont réfugiés à l’étranger.
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