L’armée russe a annoncé hier lundi, avoir bombardé plus de 200 cibles en Syrie ces deux derniers jours, dont certaines dans la région de Palmyre, précisant que les sites archéologiques ont été soigneusement évités par les frappes des bombardiers russes.
Selon le ministère russe de la Défense, les avions russes ont détruit une « position défensive » et des « batteries antiaériennes » de l’Etat islamique dans la région. Quelque 237 cibles « terroristes auraient ainsi été bombardées en deux jours.
Selon un habitant de la ville, les Russes avaient frappé la citadelle située juste à l’ouest de Palmyre mais l’ampleur des dégâts n’a pas pu être vérifiée.
Le ministère russe de la Défense a précisé que les avions de son pays avaient aussi frappé des cibles dans les provinces de Hama dans le centre du pays, Homs dans le centre, Lattaquié dans l’ouest, Alep dans le nord-ouest, Raqqa dans l’est, et dans la région de Damas.
De son côté, le directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane a confirmé ces bombardements mais n’a pas pu donner davantage de détails sur Palmyre.
Washington et ses alliés continuent à affirmer que les raids russes sont plutôt destinés à sauver le régime de Damas et ne sont pas dirigés exclusivement contre l’organisation de l’Etat islamique et d’autres groupes « terroristes » comme Moscou ne cesse de le marteler.
Située à 205 kilomètres à l’est de Damas, la célèbre cité antique de Palmyre inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco a été prise le 21 mai dernier par l’Etat islamique après que celui en ait chassé les forces gouvernementales. Le groupe djihadiste y a procédé à des exécutions sommaires et à d’importantes destructions de joyaux archéologiques.
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