Trois ressortissants iraniens, que la justice saoudienne a condamnés pour trafic de drogue, ont été exécutés par décapitation au sabre dimanche, en Arabie Saoudite, où depuis début 2015, pas moins de 145 condamnés ont été exécutés de la même manière, contre environ 87 décapitations en 2014.
Les trois Iraniens ont été décapités dans la localité portuaire de Damman. D’après des informations émanant du ministère saoudien de l’Intérieur, les trois condamnés avaient essayé d’introduire, sur le territoire saoudien, en passant par la mer, une importante quantité de chanvre de cannabis.
Selon les dispositions de la charia (loi islamique), certaines infractions à l’instar du trafic de drogue, de l’homicide, du viol, du vol à main armée et de l’apostasie (le fait de renoncer à sa religion), sont passibles de la peine de mort.
Afin de justifier la fermeté de cette législation religieuse et, en particulier, le recours à la peine capitale, les autorités saoudiennes ont pour habitude de brandir, comme argument, la dissuasion. Malgré tout, le nombre de condamnations à la peine capitale a très sensiblement évolué au courant de cette année par rapport à l’année écoulée.
D’après l’ONG Amnesty International, l’Arabie Saoudite figure parmi les Etats qui réalisent le plus grand nombre d’exécutions, en compagnie de la Chine, de l’Iran et des USA.
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