Devant la menace grandissante du terrorisme qui gagne du terrain en Libye, la communauté internationale a apporté dimanche, en clôture de la conférence internationale de Rome sur cet Etat d’Afrique du nord, son appui « unanime » à la constitution d’un gouvernement d’union nationale et de réconciliation comportant les principales familles politiques du pays.
Les différents participants à cette conférence ont signé un communiqué balisant le chemin périlleux d’un rétablissement de la sécurité et de la souveraineté en Libye. Le même document encourage tous les Libyens à « soutenir l’accord politique d’union nationale », qui devrait être signé le mercredi 16 décembre à Skhirat au Maroc, par les délégués des deux administrations libyennes rivales, l’une à Tripoli et l’autre basée à Tobrouk.
D’après le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui assurait la coprésidence de cette conférence en compagnie du ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, une « majorité de Libyens » tenaient à signer un accord « négocié par les Libyens eux-mêmes ». Et d’ajouter que cet accord mènera vers la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dans la capitale libyenne dans un délai de quarante jours : « il existe un document de travail pour y parvenir », a-t-il assuré avant d’appeler les Libyens « à ne pas rester prisonniers d’une ou de deux personnes ». Vraisemblablement optimiste, le chef de la diplomatie américaine a estimé que l’accord de Skhirat permettra de restaurer « l’unité, sécurité et stabilité, dans un pays trop longtemps miné par les incertitudes et de combattre le terrorisme ».
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