L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a officiellement décidé hier mardi, de clore son enquête qui consistait à vérifier que l’Iran ne cherchait pas à se doter de l’arme nucléaire.
Cette décision, qui ouvre la voie à une mise en œuvre prochaine de l’accord nucléaire historique conclu le 14 juillet dernier à Vienne, en Autriche, ne fait cependant pas l’unanimité.
Dans une résolution adoptée à la majorité des 35 pays composant son exécutif, l’AIEA a pris acte hier mardi à Vienne, du fait qu’elle avait pu mener son enquête sur ces activités « selon le calendrier convenu », précisant que ceci « met fin à l’examen du sujet ».
Dans les conclusions de son enquête rendues publiques le 2 décembre dernier, l’AIEA affirmait que l’Iran avait bel et bien mené avant 2003, une série de travaux pour se doter de l’arme atomique, malgré les démentis de Téhéran, précisant néanmoins, qu’aucune indication « crédible » ne suggérait la poursuite de telles activités depuis 2009.
L’Iran s’est immédiatement félicité de la décision de l’AIEA, soulignant que la fermeture officielle de l’enquête va désormais permettre à Téhéran d’«accélérer» à la mise en œuvre des mesures préliminaires à l’application de l’accord de Vienne. La République islamique espère une entrée en vigueur de cet accord, début janvier et entend remplir tous ses engagements d’ici « deux à trois semaines ».
Parmi les plus ardents détracteurs de l’accord sur le programme nucléaire iranien, Israël a dénoncé une « résolution erronée » de l’AIEA, soulignant que « les questions en suspens restent non résolues, ouvertes, non réglées » et que « certains soupçons sont même plus forts aujourd’hui qu’en 2011 ». L’Iran frappé d’une interdiction de reprendre les activités liées aux armes nucléaires, est toujours placé sous une étroite surveillance des experts internationaux et de l’AIEA.
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