Damas prêt à participer à des discussions inter syriennes

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, en visite en Chine, a annoncé jeudi à Pékin, que son pays était « prêt à participer » aux discussions sur la Syrie qui doivent se tenir fin janvier à Genève, sous l’égide des Nations unies.

Damas se dit donc prêt à participer à ce dialogue, qui fait suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une feuille de route pour une solution politique, en espérant que cela aidera à former « un gouvernement d’union nationale » mais à condition qu’il se tienne sans interférence étrangère, a déclaré Mouallem à l’issue d’un entretien avec son homologue chinois Wang Yi.

Les autorités syriennes tiennent mordicus à ce que soit respecté le droit du peuple syrien à décider lui-même de son avenir. Elles adhèrent au principe selon lequel le futur gouvernement d’union  nationale formera un comité constitutionnel pour réfléchir à une nouvelle constitution avec une nouvelle loi électorale, de sorte que des élections législatives puissent se tenir dans les 18 mois. Les prochains pourparlers sur la Syrie doivent se tenir en Suisse vers la fin du mois de janvier prochain.

Les efforts diplomatiques pour sortir la Syrie de sa crise ont pris un tournant déterminant le 19 décembre dernier quand, pour la première fois en près de cinq ans de conflit, les 15 membres du Conseil de sécurité y compris la Russie, ont adopté à l’unanimité, une résolution prévoyant une feuille de route pour une solution politique à la guerre civile en Syrie. En plus du dialogue inter syrien évoqué par le ministre syrien des Affaires étrangères et d’un cessez-le-feu, cette feuille de route prévoit un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois.