Les forces armées des États-Unis ont commencé mardi, leurs exercices militaires annuels sur le territoire thaïlandais. Il s’agit des manœuvres militaires américains les plus importants en Asie du Sud-est.
A cette occasion, l’ambassadeur américain, Glyn T. Davies, a estimé que le partenariat entre les Etats-Unis et la Thaïlande, bien que « fort et étendu » actuellement, « sera renforcé quand la Thaïlande sera revenue à un gouvernement élu, comme l’a promis le Premier ministre et chef de la junte, le général Prayut Chan-O-Cha ».
Et d’ajouter qu’«une fois la démocratie revenue, avec des élections évoquées à l’horizon 2017, le rôle de leader régional de la Thaïlande, et notre alliance, pourront atteindre leur plein potentiel ».
Les exercices militaires conduites par les forces armées des USA, associent plusieurs autres Etats, dont, entre autres, la Corée du Sud, le Japon, la Malaisie et Singapour. Depuis déjà 35 ans, ces exercices sont organisés en Thaïlande, qui est l’allié traditionnel des Etats-Unis dans cette région.
Suite au putsch de mai 2014 en Thaïlande, Washington avait envisagé de les déplacer ailleurs, mais au final, le gouvernement américain s’est contenté d’en réduire l’envergure. Ainsi, environ 3.600 militaires y sont engagés cette année, alors que par le passé, plus de 7.000 soldats prenaient part à ces exercices. S’étendant jusqu’à la mi-février, ces exercices comporteront des opérations de maintien de la paix et d’assistance humanitaire.
Il faut noter que la Chine participera pour la troisième année successive, au volet d’action humanitaire de ces exercices. En novembre dernier, Bangkok avait accueilli ses premiers exercices conjoints avec Pékin, ce qui, pour bon nombre d’observateurs, signifiait un basculement du régime thaïlandais vers l’Empire du milieu. Quoi qu’il en soit, les relations américano-thaïlandaises se sont rafraichies depuis le coup d’Etat de mai 2014.
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