Depuis Amman en Jordanie, où se trouve actuellement en visite le secrétaire d’Etat John Kerry, le porte-parole de la diplomatie américaine John Kirby a confirmé hier dimanche que la Corée du Nord avait bien proposé aux Etats-Unis l’organisation de pourparlers en vue d’obtenir un « traité de paix » pour la péninsule coréenne.
Mais selon le département d’Etat américain, cette offre ne s’est pas concrétisée à cause du refus de Pyongyang d’envisager une réduction de son arsenal nucléaire.
John Kirby n’a pas précisé la date de la proposition du régime de Kim Jong-un mais selon le quotidien américain The Wall Street Journal qui rapporte l’information, elle remonterait à avant le dernier test nucléaire de Pyongyang au début du mois de janvier dernier.
Toujours selon le même journal, Washington aurait donné, secrètement, son accord à des négociations avec Pyongyang et indiqué que les négociations pour la dénucléarisation sont la priorité et que le dialogue sur l’accord de paix doit se tenir après. Profitant des rencontres informelles entre leurs représentants aux Nations unies, Américains et Nord-Coréens, qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles, auraient eu un contact exploratoire à New-York.
Mais la Corée du Nord a finalement rejeté les exigences de dénucléarisation des Etats-Unis, partagées par la Corée du Sud, mettant un terme au processus de pourparlers. Pyongyang souhaitait que les négociations repartent de zéro.
La Corée du Nord et la Corée du Sud restent donc toujours officiellement en guerre, aucun accord de paix n’ayant été conclu entre les deux Corées depuis la guerre du début des années 1950. Seul un armistice a été signé le 27 juillet 1953, entre le représentant des armées des Nations unies, un chef américain et les représentants des armées nord-coréennes et chinoises pour mettre un terme aux combats.
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